Si aujourd’hui, le nom Mathurin Robert est régulièrement prononcé à La Gacilly, c’est en raison de l’existence d’une salle municipale qui porte son nom.
Située au bout de l’allée des Coteaux dans le quartier Bel-Orient, la salle « Mathurin Robert » fut inaugurée en 1992.
Gacilien de naissance, Mathurin Robert (1794-1871) est docteur en médecine. Élu maire, il transforme la ville pendant ses trois mandatures (1831-1855) : construction de la Maison de ville (aujourd’hui la médiathèque), création d’un bureau de poste, ouverture d’axes routiers vers Ruffiac et Saint-Martin, et édification de l’église Saint-Nicolas.
En 1931, Mathurin ROBERT succède à une lignée de maires qui œuvrèrent pendant 35 ans pour le transfert du chef-lieu de la justice de paix du canton de Carentoir à La Gacilly. Le 20 janvier 1837, Louis-Philippe signait l’ordonnance actant la délibération royale. Pour fêter l’événement, un banquet patriotique de 150 couverts fut organisé le 30 juillet 1837 à La Gacilly. Placée sous la présidence du procureur du roi à Vannes, et d'Émile Ducrest de Villeneuve, un ami influent du maire, la cérémonie fut une suite de discours suivis de toast, de chants et de danses folkloriques, d’évolutions militaires et d’illuminations festives.
Quelques repères
Mathurin ROBERT, maire de La Gacilly, de 1831 à 1855, soit 24 ans de mandature.
Il développe la ville :
- 1834 construction de la Maison de ville (aujourd’hui médiathèque),
- 1837 la ville redevient chef-lieu de canton,
- 1841 ouverture d’un bureau de poste,
- 1842 les routes vers Ruffiac et Saint-Martin sont ouvertes,
- 1844 construction de l’église Saint-Nicolas, de style néoclassique.
Son père Mathurin Robert, instituteur est tué par les chouans en 1795.