Agent-voyer
Manuel de l’agent-voyer
Métier
Fonctionnaire chargé de veiller à l'entretien et/ou à l'aménagement des voies de communication, de la voirie d'une ville, d'un département. Le voyer, en latin « viarius », est l’inspecteur des chemins. C'est l'officier préposé à l’entretien des voies publiques sous l’Ancien Régime, qui prend ensuite le nom d’agent voyer au XIXe siècle (et d'architecte-voyer dans les villes).
Source : Wikipédia | Agent voyer
A La Gacilly…
En 1840, la municipalité acquière une pompe à bras et des seaux en toile pour la défense contre les incendies. Pendant plusieurs dizaines d’années, il n’exista pas d’organisation structurée pour utiliser le matériel et ce n’est qu’en 1931 que François Morin, agent-voyer de la ville, sera missionné pour recruter des volontaires : 17 citoyens formèrent le premier groupe de bénévoles.
Art nouveau
Une fenêtre de la villa « Les Camélias »
Architecture
L'Art nouveau est un mouvement artistique de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qui s'appuie sur l'esthétique des lignes courbes. Contrairement à beaucoup d'autres mouvements artistiques, l'Art nouveau ne cherche pas à promouvoir un système précis de principes artistiques inventé par un artiste
Source : Wikipédia | Art nouveau
L’Art nouveau va toucher la totalité des arts plastiques – peinture, sculpture, arts graphiques, architecture et arts décoratifs. En 1900, il a gagné toute l’Europe, créant une grande diversité de styles par hybridation avec les traditions populaires de chaque pays. Cependant, il donne quand même naissance à un ensemble de caractéristiques communes créant ce que l’on nomme le « style Art nouveau » : des lignes aux courbures élégantes, des fleurs, des végétaux et autres motifs naturels. Il marque également le retour de la couleur, tant en architecture qu'en peinture.
Source : Grand Palais | Art nouveau
A La Gacilly…
La villa « Les Camélias » est en retrait de la rue, au milieu d’un clos arboré ceint par un muret en pierres surmonté d’une grille en fer forgée. La belle toiture à coyaux est couverte d’ardoises et surmontée d’épis de faîtage en zinc aux extrémités. Embellie de décors floraux en céramique sous le rejet du toit, la façade se pare d’éléments en fer forgé sur l’auvent de la porte d’entrée, le garde-corps des hautes fenêtres et le balcon à l’étage.
Aveu
Extrait d’un aveu de la famille Rohan
Droit seigneurial
Dans le droit féodal, acte d'un vassal reconnaissant quelqu'un pour seigneur, duquel il déclarait tenir tel héritage, et généralement suivi du dénombrement, description détaillée des biens composant le fief.
A La Gacilly…
Dans un aveu rendu au roi par Anne de Rohan le 10 juin 1526, il est question du « chasteau de La Gacilly »… Dans un aveu du 13 septembre 1639, il est écrit « vieil chasteau de la dite seigneurie de La Gacilly »
Bouilleur de cru
Emplacement de la cabane du bouilleur à La Gacilly en 1955
Artisanat
Propriétaire d'arbres fruitiers qui a le droit de distiller chez lui les produits de sa récolte, raisin, pommes, poires, cerises, etc. Il y a souvent confusion entre bouilleur de cru et bouilleur qui est la personne qui fait marcher l'alambic.
Un alambic ordinaire se compose de trois parties distinctes :
-
- la chaudière est le récipient dans lequel les fruits sont chauffés
- le chapiteau qui collecte les vapeurs de l’échauffement
- le serpentin qui condense les vapeurs. Ce dernier utilisait de l’eau du ruisseau des Brelles pour le refroidissement.
A La Gacilly…
Une photo prise en 1955, lors d’un tournoi qui opposait les équipes de football de « la Saint-Jugon de La Gacilly » à « la Fondelienne de Carentoir », témoigne aussi de l’existence de « la bouillotte ». Installée à côté du ruisseau des Brelles, à proximité du terrain d’entrainement du Calvaire, la cabane des bouilleurs est bien visible en arrière-plan à l’angle nord-est du terrain.
La structure de bois couverte de tôles protégeaient l’appareil de distillation et le stock de bois. En automne, les deux frères Ablin de la Gazaie s’activaient autour de l’alambic pour transformer les fruits des locaux en un alcool très apprécié.
Calfater
Un ouvrier insère l’étoupe avec son maillet
Marine
Rendre étanche, au moyen d'étoupe, les points et les interstices des bordages de la coque d'un navire.
A La Gacilly…
La petite voie pentue nommé passage de la Navette, puis du Lihoué, évoque l’activité textile qui a fait la renommée de la ville pendant plusieurs siècles. Le lihoué, une ganse en fil de chanvre de largeur variable, fut en effet une spécialité gacilienne qui s’exportait comme étoupe de marine, destinée à calfater la coque en bois des bateaux.
Clos
Clos situés sur le versant sud de la butte de Gralia
Architecture
En général, ce terme désigne une parcelle cultivée et fermée de murs ou d’une clôture (haie, mur…) près des maisons. Ils étaient particulièrement nombreux au XIXe siècle, comme en attestent la matrice cadastrale de 1831-1834. Clos ou enclos, la clôture ou le bâtiment disparus, la parcelle en conserve le nom. La nature du clos est très variable, on y des jardins, des prés, des pâtures, des landes et des plantations d’arbres.
A La Gacilly…
Le Clos Morio, regroupe une dizaine de maisons contemporaines autour d’un parterre arboré. Morio est le nom d’une famille originaire de Cournon, autrefois propriétaire d’une parcelle de terre à cet endroit, nommée le clos Morio.
Quelques exemples de nom de clos classés par type de désignation
Lieu-dit
le clos de derrière (terre), le clos du Pin (terre), le clos Selette (sapinière), le clos de la chambre (terre), le clos Sabot (terre), le clos de haut (terre), le clos de bas (terre), le clos d’en bas (terre), le clos sur la lande (pré), le clos sous les barres (terre), le clos de la lande de bas (terre), le clos du grand bois (sapinière), le clos (terre), le clos d’andin (terre), le clos de la masure (terre), le clos de dessous les perries…
Lieu-dit (personne)
Le clos de Gaino (pâture), le clos Subat (terre), le clos Morin (terre), le clos Perrot (pâture), le clos Jannot (terre), le clos Buzel (terre), le clos Ména (pâture), le clos Praud (terre), le clos Jamet (terre), le clos Huet (terre), le clos Pervo (terre), le clos de Gain (terre), le clos Cabot (lande), le clos Rousons (terre), le clos Calo (terre)…
Hameaux
Le clos de la Haute-Bardaie (terre), le grand clos de la Villio (terre), le clos Saint-Jugon (chataigneraie), le clos du Chêne (terre), le clos des Vilgefts (terre), le clos de la Ville Jarnier (pâture), le clos de la Motte (terre), le clos du Tay (terre), le clos des Brelles (sapinière)…
Coyaux
La charpente d'une toiture à coyaux
Architecture
Terme utilisé dans la construction d’une toiture, il défini chacune des pièces de charpente ajoutées aux chevrons, dans leur partie basse, pour adoucir la pente d'un versant de toit. Les toitures à coyaux sont donc à l'origine dépourvues de chéneau ou de gouttière. Les coyaux peuvent se terminer sur l'entablement, ou bien dépasser pour créer un débord de toiture.
Éléments du toit d'une maison
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- Pan ou versant du toit : cet élément est la surface du toit,
- Faîte : ligne sommitale de rencontre de deux versants,
- Noue : angle rentrant formé par l'intersection latérale à leur base de deux pans de toit
A La Gacilly…
La villa Attimont, chemin de la bergerie, possède une couverture d’ardoises à deux pans. Le bas de la toiture à coyaux est supporté par des jambages peints en rouge qui prennent appui sur une corniche.
Eglise tréviale
L’église tréviale Saint-Nicolas dessinée en 1842
Religion
La chapelle ou l'église d'une trève est appelée chapelle tréviale ou église tréviale.
La chapelle tréviale bénéficie de la part de la paroisse d'un minimum de service religieux, sans avoir un desservant à demeure. L'église tréviale a un desservant sur place, à qui les tréviens doivent construire une résidence, et dont ils doivent assurer la subsistance. Il appartient au pape d'ériger un édifice en église tréviale et d'établir le modus vivendi entre les tréviens et le recteur de la paroisse. L'église paroissiale reste l'église mère des tréviens, et le recteur de la paroisse leur recteur.
Beaucoup d'anciennes églises tréviales sont devenues paroissiales et de nombreuses trèves bretonnes sont devenues des communes lors de la Révolution française ou plus tard, dans le courant du XIXe siècle, parfois même dans les premières décennies du XXe siècle.
Source : Wikipédia | Église tréviale
A La Gacilly…
Bâtie sur les fondations de la chapelle originelle du XIVe siècle, l’église tréviale Saint-Nicolas occupait un emplacement élevé d’une vingtaine de mètres par rapport à l’Aff, à l’emplacement du n°1 rue Hollersbach. Elle est dessinée sur une lithographie en 1842 par Hyacinthe Lorette (Rennes, 1794 - Saint-Servan, 1872).
Éteurper
Une éteurpe, dessin d’Olivier Perrin 1977
Culture agricole
Cet outil se trouve dans toutes les fermes qui ont pratiqué l’élevage […]. Le nom courant est l’étrèpe, qui se prononce éteurpe, d’où le verbe éteurper. […] C’est un instrument ressemblant à la houe, à la lame recourbée et tranchante, large de plus de 30 centimètres. […]
L’outil était utilisé essentiellement pour éteurper, c’est-à-dire couper la lande qu’on mettait ensuite sous les bêtes comme litière : les ajoncs au fond [dessous], la bruyère dessus. […] Il s’agissait, d’un geste sec vers soi, de couper les végétaux au ras du sol. La bruyère ou les ajoncs bas étaient simplement courbés sous le pied pour dégager la base, puis coupés. […]
Source : Université de Brest | hal
Illustration extraite de Breiz-Izel ou vie des Bretons de l’Armorique, un livre de 1836 pour découvrir la vie en Bretagne au début du XIXe siècle.
A La Gacilly…
Pendant des siècles, le paysan gacilien tire profit de son environnement. Il éteurpe la fougère, la bruyère, le genêt et l’ajonc, pour constituer la litière de ses animaux, et broie une partie de ces végétaux pour la nourriture des bovins.
Ficaire
La belle fleur jaune de la Ficaire
Botanique
La ficaire est l'une des premières fleurs que vous verrez apparaître au printemps, mais en attendant on peut retrouver ses feuilles à certains endroits. Elles sont comestibles et riches en vitamine C, et même si elles n'ont pas un grand intérêt gustatif, on les surnomme parfois « épinards de bûcheron ». Ses racines sont traditionnellement utilisées en cas d’hémorroïdes.
Source : Le chemin de la nature | Ficaire
A La Gacilly…
Yves Rocher rassemble une équipe de quelques personnes qui fabrique, de 1956 à 1959, le premier produit hémostatique à base de Ficaire, dans le grenier familial au numéro 2 de la rue Saint-Vincent. Je futur industriel formule le processus de production et les outils pour transformer le tubercule de la plante herbacée.
Fief
Le fief seigneurial de La Gacilly au XVIe siècle
Droit seigneurial
Le fief, appelé également tenure noble ou terre de noble tenure (car, contrairement à une simple tenure, elle exigeait un hommage au suzerain), désigne, durant les époques médiévale et moderne, un bien ou un revenu immobilier, le bénéfice, la terre, confié à l'origine en rétribution d'un service.
Le fief consistait en général, durant l'époque féodale, en une tenure, une terre concédée à un vassal, à la charge de la foi et hommage et, éventuellement, de quelques autres devoirs envers son seigneur.
Arrière-fief : fief relevant d'un autre fief.
Source : Wikipédia | Fief
A La Gacilly…
Au XVIe siècle, le fief seigneurial de La Gacilly était alors très étendu et comptait de nombreux arrière-fiefs s’étendant sur six paroisses : Carentoir, Cournon, Glénac, Les Fougerêts, Saint-Martin-sur-Oust et Ruffiac.
Frairie
Statue du bienheureux Saint-Jugon
Religion
Une frairie est une subdivision de paroisse, apparue au Moyen Âge et qui a survécu jusqu'à la Révolution française. Les frairies n'existaient que par endroits dans le royaume de France, en revanche elles étaient très fréquentes dans le duché de Bretagne.
Source : Wikipédia | Frairie
Sur le plan religieux, la frairie était le groupement des habitants du voisinage, cimenté par plus d'union, de fraternité ; c'était une subdivision de la paroisse avec son centre constitué par le village le plus important ou le plus ancien.
La frairie possédait souvent son saint protecteur, presque toujours sa chapelle dite « frairienne », souvent ses réunions, et de temps en temps ses assemblées dont les pardons étaient encore l'image, la survivance, au milieu du XXe siècle en Bretagne.
A La Gacilly…
En 1573, une réorganisation religieuse fit de La Gacilly une trève, comprenant les frairies du bourg, de la Bouère et de Saint-Jugon, ainsi qu’une partie de Saint-Jacques en Carentoir.
Hameau
Un hameau de La Gacilly en 1824
Urbanisme
Le hameau, dont l’étymologie est le vieux français ham, de même sens, se distingue du village par l’absence d’une église paroissiale (la précision de l’épithète est importante car il est des hameaux qui possèdent une église…). Ce qu’atteste bien la première édition du dictionnaire de l’Académie française qui indique qu’il s’agit d’un petit nombre de maisons écartées du lieu où se trouve la paroisse. D’ailleurs, on y substituait, dans certaines régions, écarts ou écartés même si cela se rapportait plutôt à une seule habitation et non à plusieurs comme dans le cas du hameau qui, au final, est simplement un groupe d’habitations situées à l’écart d’un village.
Source : Europe1 | Économie
A La Gacilly…
Le domaine de Buhan s’étirent sur une terre agricole au nord du village de Buhan. Cet ancien hameau, nommé Ville Buhen dans une réformation en 1427, semble issu du nom de famille Buhen.
Lieu-dit
Le lieu-dit « Le Pont des Brelles »
Architecture
Petit pont d’une seule travée construit par la pose d'une buse dans un fossé de manière à permettre le passage des véhicules ou des piétons entre la route.
Ouvrage voûté à une seule arche, ordinairement en maçonnerie, construit sur des ravins étroits, des fossés, des ruisseaux.
Source : Europe1 | Économie
A La Gacilly…
Le ruisseau des Brelles renvoie sans doute à un mot d’ancien français désignant un ponceau construit avec des solives grossièrement équarries et juxtaposées. Le chemin, entre La Glouzie et la rue des Primevères, franchit le ruisseau au pont des Brelles.
Lignolet
Un lignolet sur le faitage d’une maison de La Gacilly
Architecture
Un lignolet est un ouvrage de couverture d'ardoise ou de lauze qui ferme un faîtage par l'ajustement de la tête des pierres des deux versants. Ce rang d'ardoises, posé au faîte d'un toit, peut être composé d'éléments portant parfois des chronogrammes, une inscription avec des lettres ou des chiffres.
A La Gacilly…
Plusieurs maisons de la rue Saint-Vincent présentent des éléments décoratifs ou des détails architecturaux qui méritent l’intérêt, dont des lignolets aux nos 10, 12 et 14.
Meneau
Les éléments d’une fenêtre à meneau
Architecture
Un meneau est un élément structural vertical en pierre de taille, bois ou fer qui divise la baie d’une fenêtre ou d’une porte. L'objectif principal du meneau est d'être un soutien structurel à un arc ou linteau au-dessus de cette ouverture. Son objectif secondaire peut aussi d'être un cadre rigidifiant le vitrage de la fenêtre, il est alors associé à des éléments horizontaux de soutien appelés traverses.
Source : Wikipédia | Meneau
A La Gacilly…
Au n° 24 de la rue La Fayette, une bâtisse remarquable s’impose. Élevée sur les fondations de l’ancien manoir de la Motte, propriété au XIV siècle d’Éon Boucel, seigneur de la Basse-Bouëxière en Carentoir, Est transformée en restaurant en 2008. La vieille bâtisse conserve quelques particularités architecturales : un toit à coyaux, un encadrement de porte en moellons de roussard du XVIIIe siècle et des fenêtres à meneau.
Palis
A la Villio, les murs de ce bâtiment sont faits de grands palis
Architecture
Le palis gacilien et des environs désigne une pierre plate en schiste. La taille varie sensiblement en fonction de son utilisation : clôture de champ, de potager, domestique, mur de bâtiment, bornage de parcelle, couverture de puits et de four…
Le mode de pose s’adapte au besoin :
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- Pierres irrégulières plantés verticalement dans le sol, côte-à-côte ou avec un espacement pour former la palissade d’une clôture sèche.
- Clôture faites de grands palis aux bords réguliers posés verticalement à vif, c’est-à-dire bord à bord, et maintenus avec des planches, ce sont des clôtures sèches. L’assemblage ordinaire consiste à utiliser une branche de châtaigner fendue en deux dont le côté plat s'applique sur la pierre. Le bois est posé sur le haut de la pierre.
Source : Glénac | Palis
A La Gacilly…
Depuis la rue Saint-Vincent, une petite venelle longe d’anciens jardins dont certains sont encore délimités par des clôtures de palis, faite de dalles plates en schiste posées verticalement.
Paroisse
La Bannière Notre-Dame de la paroisse
Urbanisme
A l’origine, il s’agissait d’un territoire dont les habitants étaient soumis à l’autorité spirituelle d’un curé. Une circonscription d’on tirait également profit l’administration puisqu’elle était le ressort de perception de la dîme bien sûr, mais également de certains impôts royaux et seigneuriaux. Une division ecclésiastique qui disparaîtra à la Révolution au profit des municipalités et autres communes.
Source : Europe1 | Économie
A La Gacilly…
Le fief seigneurial de La Gacilly était alors très étendu et comptait de nombreux arrière-fiefs s’étendant sur six paroisses : Carentoir, Cournon, Glénac, Les Fougerêts, Saint-Martin-sur-Oust et Ruffiac.
Chaque paroisse constituait un établissement légal et régulier pour l’administration des biens du culte avec un certain côté administratif pour la gestion des intérêts généraux des paroissiens, c’est à dire jouait un peu le rôle de nos mairies et perceptions actuelles.
Au début du Xe siècle, l’évêché de Vannes était composé de 172 paroisses et de 6 doyennés dont celui de Carentoir. […]
Chaque paroisse, à cette époque, avait son église baptismale ainsi appelée parce qu’elle était la seule dans laquelle le sacrement de baptême pouvait être administré ; en général, elle était située au siège du doyenné. Ce n’est qu’en 1573 que les baptêmes pourront être administrés dans l’église tréviale de La Gacilly.
Source : La Gacilly | Paroisse
Plein cintre
Schéma d’un arc plein cintre
Architecture
L'arc en plein cintre est parfaitement semi-circulaire sans brisure, ce qui le distingue des arcs surbaissés et des croisées d'ogives. Le plein cintre forme généralement un demi-cercle parfait. Il est formé d'un appareillage de voussoirs de même taille et de même forme. Le nombre de pierres constituant un plein cintre est toujours impair afin de conserver une clef centrale.
Les voussoirs portent un nom différent selon leur emplacement :
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- Les Sommiers, pour les voussoirs qui reposent sur les jambages (Sommier Gauche et Sommier Droit)
- Les Contre sommiers, pour les 2 voussoirs proches des sommiers (Contre Sommier Gauche et Contre Sommier Droit)
- Les Contre clefs, pour les 2 voussoirs proches de la clef (Contre clef gauche et Contre Clef Droit)
- La Clef, pour la pierre située au centre du plein-cintre (Clef)
Source : Wikipédia | Arc en plein cintre
A La Gacilly…
Quelques maisons anciennes de la ville possèdent une porte en plein cintre, c’est le cas au n° 16 de la rue Saint-Vincent. L’arc en pierres de grès est formé de 3 éléments massifs reposant sur des jambages en schiste.
Rechâtrer
Albert Juhel et ses fils au Bout du Pont
Métier de la forge
Le rechâtrage est l'opération qui consiste à refaire le tour métallique pour une roue en bois.
A La Gacilly…
La forge d’Albert Juhel, forgeron-charron et maréchal ferrant, se situait en retrait dans le passage entre les nos 7 et 8 place de la Ferronnerie (derrière la salle du restaurant Au Bout du Pont). Dans les années d’après-guerre (1945), les riverains observaient fréquemment Albert Juhel et ses fils rechâtrer des roues de charrette sur la place du Bout du Pont, utilisant l’eau de la rivière pour refroidir le bandage métallique.
Rondeau
Jehan Meschinot (1420 - 1491)
Littérature
Poème à forme fixe comportant treize vers et construit sur deux rimes, avec des répétitions obligées. Musique Forme musicale fondée sur l'alternance d'un refrain et de plusieurs couplets, employée dans la musique française instrumentale et vocale des XVIIe et XVIIIe siècle.
Rondeau amoureux de Jehan Meschinot
M'aimerez vous bien,
Dictes, par vostre ame ?
Mais que je vous aime
Plus que nulle rien,
M'aimerez vous bien ?
Dieu mit tant de bien
En vous que c'est basme,
Pour ce je me clame
Vostre. Mais combien
M'aimerez vous bien ?
Source : La langue française | Rondeau
A La Gacilly…
Né vers 1420 à Monnières dans une famille de la petite noblesse du pays de Clisson, Jehan Meschinot, dit « le Banni de Liesse », compose rondeaux et ballades pour la cour de Bretagne. La Ville-Louët ou Villouet, selon les recherches de Jean-Claude Magré la Ville-Louët aurait appartenu en partie à Guillaume Meschinot, père de Jean Meschinot.
Il existe beaucoup d’homonyme de Jehan Meschinot en Bretagne, je laisse le soin aux spécialistes, d’attribuer des liens familiaux et une appartenance de terres à La Gacilly.
Roussard
Structure d’un bloc de roussard
Pétrographie
Ces sables, le plus souvent grossiers et riches en fer, appartiennent à la formation de sédiments marins d’âge Cénomanien moyen (Crétacé). Le matériel détritique, issu de l’érosion des terres émergées et transporté par les rivières, s’est déposé dans un milieu deltaïque. Après le retrait de la mer à la fin du Crétacé, les sables du sommet de la formation ont été en partie cimentés et transformés en grès ferrugineux appelé grès roussard, de couleur rouille (entre le rouge et le brun).
A La Gacilly…
Le roussard affleure largement sur les reliefs gaciliens. La pierre intègre le bâti des rues. Aménagée dans l’ancienne maison de ville en 2002, la médiathèque conserve l’architecture extérieure originelle du bâtiment. L’entourage ocre-rouge des ouvertures, taillées dans de la pierre de roussard, soulignent la symétrie des lignes horizontales et verticales qui composent les façades.
Trève
La trève de La Gacilly au XVIe siècle
Religion
Une trève (trev, treo ou tre, en breton) est, en Bretagne, une succursale de paroisse, subdivision rendue nécessaire par l'éloignement du lieu de culte paroissial. Le breton trev, remonte au moyen breton treff (identique au gallois tref « habitation, hameau »), lui même du vieux breton treb « lieu habité ».
Ce terme religieux a, en toponymie, le sens de quartier. L'habitant d'une trève est un trévien.
Source : Wikipédia | Trève
A La Gacilly…
En 1573, une réorganisation religieuse fit de La Gacilly une trève, comprenant les frairies du bourg, de la Bouère et de Saint-Jugon, ainsi qu’une partie de Saint-Jacques en Carentoir.
Village
Dessin cadatrale de La Gacilly en 1824
Urbanisme
Jusqu’à une époque récente, les choses étaient simples : le bourg disposait d’un marché contrairement au village qui, lui, comportait une église paroissiale qui le distinguait du hameau. Hélas, l’administratif issu de la Révolution a entraîné le grand chambardement des appellations, faisant alors apparaître des divisions nouvelles telles que le département, le district, le canton et la municipalité, entre autres.
Pour réaliser l'extension de l'urbanisation, les prescriptions de la loi littoral font référence aux notions de hameau, village et agglomération. On entend par hameau un petit groupe d'une dizaine d’habitations. Une commune peut être composée d'un ou de plusieurs villages et de plusieurs hameaux. Les villages, petites agglomérations rurales, sont plus importants que les hameaux et comprennent, ou ont compris, des équipements ou lieux collectifs administratifs, culturels ou commerciaux.
Dans certaines régions, comme la Bretagne, l'habitude a été prise d'appeler « village » des regroupements de quelques maisons. Pour l'application de la loi littoral, ces groupes de maisons devraient être considérés comme des hameaux.
Source : Sénat | Loi n° 86-2 du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral
A La Gacilly…
À mi-chemin entre Rennes et Vannes, à l’extré- mité est du Morbihan, La Gacilly s’est développée au pied d’une petite élévation nommée la butte de Gralia, sur la rive droite de l’Aff, la rivière qui marque la frontière départementale avec l’Ille-et Vilaine. À l’ouest, la forêt Noire et la forêt de La Gacilly couvrent environ un quart de la superficie de la commune. Les établissements industriels sont implantés au nord de l’agglomération et la majeure partie des villages ruraux se situe au nord-ouest du territoire, de part et d’autre de l’axe routier qui mène à Ploërmel.