Une éteurpe, dessin d’Olivier Perrin 1977

Culture agricole

Cet outil se trouve dans toutes les fermes qui ont pratiqué l’élevage […]. Le nom courant est l’étrèpe, qui se prononce éteurpe, d’où le verbe éteurper. […] C’est un instrument ressemblant à la houe, à la lame recourbée et tranchante, large de plus de 30 centimètres. […]

L’outil était utilisé essentiellement pour éteurper, c’est-à-dire couper la lande qu’on mettait ensuite sous les bêtes comme litière : les ajoncs au fond [dessous], la bruyère dessus. […] Il s’agissait, d’un geste sec vers soi, de couper les végétaux au ras du sol. La bruyère ou les ajoncs bas étaient simplement courbés sous le pied pour dégager la base, puis coupés. […]

Source : Université de Brest | hal

Illustration extraite de Breiz-Izel ou vie des Bretons de l’Armorique, un livre de 1836 pour découvrir la vie en Bretagne au début du XIXe siècle.

A La Gacilly…

Pendant des siècles, le paysan gacilien tire profit de son environnement. Il éteurpe la fougère, la bruyère, le genêt et l’ajonc, pour constituer la litière de ses animaux, et broie une partie de ces végétaux pour la nourriture des bovins.